Ca commence à sentir la ménagerie ce blog.
Le hérisson, c’est à cause du livre de Muriel Barbery, L’élégance du hérisson. Suis tombée dessus par hasard il y a quelques mois, l’ai dévoré avec un immense plaisir, merci madame Barbery. Le hérisson dans l’histoire, c’est Renée, entre deux âges, concierge de son état, très intelligente et cultivée mais qui fait tout pour que personne ne s’en aperçoive. Un peu comme un complexe de l’albatros.
La colombe, c’est Paloma (colombe en espagnol), 12 ans, surdouée, habitant l’immeuble où officie la concierge. Elle a compris que Renée se cache, et dit d’elle : « A l’extérieur, elle est bardée de piquants, mais moi j’ai l’impression qu’à l’intérieur elle est aussi raffinée que ces petites bêtes farouchement solitaires, et terriblement élégante. »
Cette enfant-zèbre, avec l’aide d’un nouvel habitant de l’immeuble, japonais, riche, raffiné, cultivé, vont réussir à faire sortir le hérisson de son terrier (ça a un terrier, les hérissons ?).
Josiane Balasko a donné corps à ce beau personnage dans le film « Le hérisson » de Mona Achache, sorti en juin 2009. Mais le meilleur est dans le livre, notamment les méditations de la petite Paloma. Je me suis reconnue dans pas mal de ce qu’elle dit, notamment son couplet sur la dissonance, mais j’y reviendrai.